Le plus sensuel des vins de Pessac-Léognan quelle que soit l'année. Tellement charmeur et séducteur que l'on imagine souvent lors des dégustations à l'aveugle que c'est un vin à dominante merlot. Il démontre admirablement ce caractère soyeux et fumé, aux notes de bois de cèdre et de fruits noirs qui fait que tant de vins de Léognan sont irrésistibles.
Histoire du Château
Le château Haut Bailly existe depuis le Moyen-âge. Si la présence de vignes sur le lieu-dit de Pujau date de 1461, ce sont successivement les familles Goyanèche et Daitze qui ont posé les bases du vignoble moderne. En 1630, à la mort de Gaillard Daitze, ses héritiers cèdent le bien du Pujau à leurs créanciers, parmi lesquels se trouve Firmin Le Bailly banquier à Paris. Ce dernier donnera son nom au Château .Le « bourdieu », nom ancien d'une exploitation viticole, connaît le succès grâce aux Bailly qui développent le vignoble à travers une politique d'achat, et d'échange de vignes, intelligente. Plusieurs propriétaires se succédèrent jusqu'à un certain Alcide Bellot des Minières qui en acquérant le domaine en 1872 imprima sa marque de manière indélébile. Ce talentueux viticulteur réorganisa le vignoble et fit construire le château que l'on peut toujours admirer de nos jours. De nombreux essais furent effectués au château, comme par exemple la pasteurisation des vins ou l'utilisation de cuivre contre la propagation du mildiou. Ce dernier mit tous ses efforts à valoriser son cru, jusqu'à hisser ses prix au niveau de ceux du fameux Haut-Brion. Ses nombreux apports scientifiques en font un personnage de légende et lui valent le surnom de «Roi des Vignerons». Cette période faste s'achève pendant l'entre-deux guerres. Les investissements nécessaires à l'entretien du vignoble sont trop élevés et les vignes sont laissées en l'état. Lorsque Daniel Sanders, négociant du Nord de la France reprend le vignoble en 1955 classé, il ne reste plus que 10 hectares de vignes plantés. Il faut noter que deux ans plus tôt, le domaine accédait au rang de « Cru Classé de Graves ». Il sera l'artisan du renouveau, redonnant au domaine sa configuration initiale. Il fait construire un nouveau chai et se fait conseiller par le célèbre professeur d'oenologie Emile Peynaud. Dès 1979, son fils Jean poursuit l'œuvre de son père et améliore, lui aussi, les outils de production.
Aujourd'hui…
Le banquier Bob Wilmers rachète le domaine 1998. Afin de ne pas briser l'élan familial du château Haut Bailly, il en confie la direction à Jean Sanders, puis à sa petite fille, Véronique. Deux ans plus tard, cette dernière se trouve seule à la tête du château. Depuis le début de sa gérance, Véronique a beaucoup œuvré pour faire connaître Haut-Bailly au delà des frontières de l'hexagone, c'est désormais 85% de la production qui est expédiée à l'export : « Nous nous efforçons d'être présents partout, sur toutes les belles places du monde : une marque ne peut faire l'impasse sur une grande capitale, la reconnaissance du vin est elle aussi devenue internationale aujourd'hui ». Arrivée il y a presque 10 ans, Véronique peut se targuer d'emmener le château vers le sommet, saluant le travail accompli par ses prédécesseurs. Avec une note Parker parfaite en 2009, le château Haut Bailly fait désormais parti d'un cercle très fermé dans l'univers des grands crus classés.
Robert Parker Noté 94-96
Wine Spectator Noté 93/100
James Suckling Noté 95/100
Jean Marc Quarin Noté 94/100
Vinous Noté 95/100
Jancis Robinson Noté 16/20
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Commentaires du Château
Le plus sensuel des vins de Pessac-Léognan quelle que soit l'année. Tellement charmeur et séducteur que l'on imagine souvent lors des dégustations à l'aveugle que c'est un vin à dominante merlot. Il démontre admirablement ce caractère soyeux et fumé, aux notes de bois de cèdre et de fruits noirs qui fait que tant de vins de Léognan sont irrésistibles.
Histoire du Château
Le château Haut Bailly existe depuis le Moyen-âge. Si la présence de vignes sur le lieu-dit de Pujau date de 1461, ce sont successivement les familles Goyanèche et Daitze qui ont posé les bases du vignoble moderne. En 1630, à la mort de Gaillard Daitze, ses héritiers cèdent le bien du Pujau à leurs créanciers, parmi lesquels se trouve Firmin Le Bailly banquier à Paris. Ce dernier donnera son nom au Château .Le « bourdieu », nom ancien d'une exploitation viticole, connaît le succès grâce aux Bailly qui développent le vignoble à travers une politique d'achat, et d'échange de vignes, intelligente. Plusieurs propriétaires se succédèrent jusqu'à un certain Alcide Bellot des Minières qui en acquérant le domaine en 1872 imprima sa marque de manière indélébile. Ce talentueux viticulteur réorganisa le vignoble et fit construire le château que l'on peut toujours admirer de nos jours. De nombreux essais furent effectués au château, comme par exemple la pasteurisation des vins ou l'utilisation de cuivre contre la propagation du mildiou. Ce dernier mit tous ses efforts à valoriser son cru, jusqu'à hisser ses prix au niveau de ceux du fameux Haut-Brion. Ses nombreux apports scientifiques en font un personnage de légende et lui valent le surnom de «Roi des Vignerons». Cette période faste s'achève pendant l'entre-deux guerres. Les investissements nécessaires à l'entretien du vignoble sont trop élevés et les vignes sont laissées en l'état. Lorsque Daniel Sanders, négociant du Nord de la France reprend le vignoble en 1955 classé, il ne reste plus que 10 hectares de vignes plantés. Il faut noter que deux ans plus tôt, le domaine accédait au rang de « Cru Classé de Graves ». Il sera l'artisan du renouveau, redonnant au domaine sa configuration initiale. Il fait construire un nouveau chai et se fait conseiller par le célèbre professeur d'oenologie Emile Peynaud. Dès 1979, son fils Jean poursuit l'œuvre de son père et améliore, lui aussi, les outils de production.
Aujourd'hui…
Le banquier Bob Wilmers rachète le domaine 1998. Afin de ne pas briser l'élan familial du château Haut Bailly, il en confie la direction à Jean Sanders, puis à sa petite fille, Véronique. Deux ans plus tard, cette dernière se trouve seule à la tête du château. Depuis le début de sa gérance, Véronique a beaucoup œuvré pour faire connaître Haut-Bailly au delà des frontières de l'hexagone, c'est désormais 85% de la production qui est expédiée à l'export : « Nous nous efforçons d'être présents partout, sur toutes les belles places du monde : une marque ne peut faire l'impasse sur une grande capitale, la reconnaissance du vin est elle aussi devenue internationale aujourd'hui ». Arrivée il y a presque 10 ans, Véronique peut se targuer d'emmener le château vers le sommet, saluant le travail accompli par ses prédécesseurs. Avec une note Parker parfaite en 2009, le château Haut Bailly fait désormais parti d'un cercle très fermé dans l'univers des grands crus classés.