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Les cuvées Prestige sont celles où l'élevage a une place moins prépondérante par rapport aux cuvées Tête de Bélier. Le rosé Prestige est certainement le rosé languedocien le plus reconnu de la région. Il est remarquable par la forme de sa bouteille conçue spécialement pour lui. PUECH-HAUT a été parmi les premiers à mettre en valeur le rosé en le présentant dans une bouteille en verre sablée et un bouchon en verre.
Il est un incontournable du Languedoc, un vin de gastronomie, alliant à merveille l'élégance, l'équilibre et le fruit (pêche blanche, litchi).
Le château PUECH-HAUT est un somptueux vignoble de 184 hectares au nord-est de Montpellier, doté de 92 hectares en production sur la commune de Saint-Drézéry et 19 hectares en appellation Pic Saint-Loup.
C'est dans les années 1990 que Gérard BRU, industriel de génie et amateurs de grands vins, décide de racheter une parcelle couverte de garrigue et d'oliviers, avec la volonté d'en faire la source de l'une des plus grandes références viticoles de la région.
Avec patience et savoir-faire, il va bâtir en 30 ans une institution de haute qualité dans le Languedoc.
Constitué au départ de grenache et de syrah pour faire des vins rouges, le vignoble va acquérir des vieux carignans (50 à 60 ans) grâce aux rachats de parcelles voisines et plantera viognier, marsanne et roussanne pour produire des blancs.
Cultivés selon des principes raisonnés sans désherbant chimique, les raisins possèdent une richesse et une concentration naturelles ; les vendanges y sont effectuées manuellement et à parfaite maturité afin de conserver ce fruit et la matière intense. L'élevage enfin, qui se fait en barrique pour la cuvée haut de gamme Tête de Belier, donne une typicité et une longévité étonnante aux Coteaux du Languedoc du château PUECH-HAUT.
Cette qualité et ce goût atypique pour un Languedoc lui ont permis d'avoir une grande reconnaissance des critiques, dont le célèbre Robert PARKER.
Enfin, au-delà d'une production de haut rang, les conseils avisés de grands œnologues ont forgé l'identité du château PUECH-HAUT : Michel ROLLAND, le flying-winemaker bordelais conseilla le domaine de 1996 à 2006. Depuis c'est Philippe CAMBIE, autre oenologue de renommée internationale (notamment reconnu comme le pape du grenache) qui supervise les cuvées.
Cépages rouges : 60% syrah, 25% grenache, 10% mourvèdre, 5% carignan
Cépages blancs : 60% roussanne, 30% marsanne, 10% grenache blanc
Avril 2016
Jeb Dunnuck
90-92/100
The entry-level Rosé is the 2015 Languedoc Cuvee Prestige Rose, and it continues to be a sensational value. Made from 60% Grenache and 40% Cinsault, it's light pink color is followed by perfumed notes of strawberries, orange blossom and spring flowers. Juicy, clean and refreshing, yet with texture, buy a case of this.
Ce Languedoc Rosé Cuvée Prestige 2015 ouvre la gamme du domaine, encore une fois un rapport qualité prix sensationnel. Assemblé à partir de 60% de Grenache et de 40% de Cinsault, sa robe rose clair est suivie de notes de fraises, fleurs d'oranger et fleurs printanières. Gourmand, droit et rafraichissant avec une jolie texture, on achète ça à la caisse.
L'histoire du Château Puech-Haut est avant tout l'histoire d'un homme qui a bâti son vignoble comme il a bâti sa vie. Partir de rien, créer et réaliser un rêve sans se poser de question, c'est ainsi que Gérard Bru, propriétaire du lieu fonctionne. Il se donne les moyens de ses ambitions et se contente de mettre un pied devant l'autre.
Il y a maintenant quelques décennies, un jeune garçon charismatique à la stature imposante, turbulent, comme on le définissait à l'époque, traçait sa voie. Il achetait ou empruntait un peu tout et n'importe quoi pour le revendre, déjà… Puis vint le temps où l'adolescent se transforma en homme et commença à créer sa première société puis sa deuxième. Il n'avait ni peur du travail, ni de mettre la main à la pâte. Le sens des affaires inné, il sut pérenniser son entreprise. Quelques années plus tard, c'est un industriel à la tête d'une compagnie ne comptant pas moins de 500 employés. C'est alors qu'une plus grosse société, Alsthom, propose de la racheter. Gérard Bru accepte de vendre. Il fera pendant quelque temps des affaires dans l'immobilier d'entreprise avant de préparer son retour à la terre, pensé de longue date. Car, si il fut peut-être trop vite estampillé “industriel”, c'est avant tout un terrien initié dès son plus jeune âge par un grand père qui lui apprit le goût de la chasse et du vignoble dans le minervois. Cet amour fut attisé par le métier de son père, intendant de l'École Nationale Supérieure Agronomique de Montpellier.
Comme pour toutes ses passions, que ce soit le cigare, marque de fabrique du personnage, ou la chasse qu'il pratiqua sur tous les gibiers possibles, éléphant compris, son credo est l'excès. Mais si pour certain, cela se révèle un défaut, chez lui cela se transforme en qualité.
Le départ de l'aventure du château Puech-Haut est le rachat d'une parcelle de terrain pour des raisons sentimentales. Elle se situe à une trentaine d'hectares au nord-est de Montpellier. Pas un cep de vigne alors, que des oliviers et de la garrigue. Le terroir n'était pas encore classé A.O.C., mais pas de doute, un terroir excellent pour la vigne : des sols constitués d'argile, de calcaire et couverts de galets roulés. Les oliviers furent arrachés et des ceps de vignes replantés, le mas fut remplacé par un « château » sorti de terre à partir des pierres de l'ancienne préfecture, ainsi rachetée. Quelques années plus tard, ce fut la première vinification et le début de l'expansion. Le maître de chai, Yves Gruvel, fut débauché d'une cave coopérative, un homme aux pieds solidement plantés dans les terres et les traditions du Languedoc. Et, comme rien ne se fait à moitié à Puech-Haut, Gérard Bru engagea comme conseiller Michel Rolland de 1996 à 2006. Depuis 2008 Philippe Cambie « the » spécialiste des côtes du Rhône et de renommée internationale nous à rejoins au coté de notre oenologue Mathieu Ciampi. Le Domaine compte à ce jour pas moins de 165 hectares.