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The 2015 Richebourg Grand Cru is very good indeed, offering up a pure and surprisingly expressive nose of strawberry, dried rose, plum preserve, roast squab, raw cocoa and incipient rich soil tones, framed by some nutty new oak. On the palate, the wine is full-bodied, multidimensional and rich, sweet fruit playing in counterpoint with sapid, savory nuance. This Richebourg is denser at the core and less expansive than the corresponding Romanée-St-Vivant, and though the grain of its tannins is similar, their impact is more assertive and muscular. Cropped at 24 hectoliters per hectare and harvested September 8 and 9.
Subtle wood spice, violet, lavender, cassis, plum, tea and warm earth aromas combine to introduce incredibly rich, full-bodied, gorgeously complex and mouth coating flavors that possess near-perfect balance on the overtly powerful, sappy and explosively persistent mineral-driven finish. This is very firmly structured yet two important aspects render this entirely civilized: 1) the tannins are unusually fine-grained, and 2) there is so much dry extract present on the mid-palate that the backend does not possess its usual level of youthful austerity. Like the Romanée St. Vivant, this is textbook Riche built to last for decades.
More notably stemmy than their others in this vintage, giving a soy, leaf and iodine character as well as spice and wood scents. An absolute belter, showing extraordinary fruit definition – cranberry, redcurrant, rhubarb – and pitch-perfect harmony on the finish. It's the scent that stays with you, though – the unholy complexity of flavour that makes such wines so special.
Histoire du domaine
La Romanée-Conti, au sommet
Sans aucun doute les bouteilles les plus recherchées au monde sont celles dont l'étiquette affiche le nom de ce cru prestigieux. Plusieurs monopoles, 8 grands crus et 1500 ans d'histoire procurent aux palais de quelques élus la quintessence du pinot noir. Car La Romanée-Conti est bien plus qu'un mythe. Pour tous les crus, la critique encense chaque année la continuité de ces vins uniques au monde. C'est dire si l'ovation est grande.
Mais le produit reste de luxe. La Romanée-Conti Grand Cru produit seulement 5000 cols par an. Ce nectar paradisiaque est souvent comparé à une boisson divine. Pureté, respect du millésime, le pinot noir y porte un vêtement hors-norme. On dit à juste titre de La Romanée-Conti qu'il est un vin de Prince. Et de surcroît, ce vin majestueux a le potentiel pour se bonifier des décennies. Sa renommée dit qu'il porte aux nues le plaisir gustatif.
En conclusion, il serait la perfection même, un mariage unique entre le terroir, le pinot noir et les climats. En Bourgogne, un climat est une pièce de terre, un nom, qui produit un vin reconnu des amateurs. Nulle-part l'alliance du lieu et du vin n'a été portée aussi loin qu'ici.
L'histoire ancienne
L'histoire du domaine s'enracine en 900, lorsque Mannassés, Sire de Vergy fonde le Prieuré de Saint-Vivant. Au cours du XIIIème siècle, le Prieuré acquiert des vignes dans le futur vignoble de La Romanée-Conti. Et le prieuré est alors rattaché à l'Abbaye de Cluny. C'est donc en 1512 que la première description du Cros de Cloux (nom d'origine du cru Romanée-Conti) apparait.
Puis Louis-François de Bourbon, Prince de Conti (1717-1776), acquiert La Romanée en 1760. À ce moment-là, le domaine ne porte pas encore le nom de Conti. Le Prince de Conti appartient à la famille royale des Bourbons, celle de Louis XIV. Et le Prince de Conti acquiert cette vigne dix fois le prix de celui du clos de Bèze. C'est dire la valeur de la parcelle. Car La Romanée connaît déjà un fort rayonnement.
Trois ans plus tard, le Prince de Conti achète deux parcelles de vignes attenantes. Il construit une cave de vinification et de vieillissement mais aussi, des logements pour le personnel. Après sa mort, son fils, lui aussi Prince de Conti, lui succède. Pendant la Révolution française, La Romanée-Conti et La Romanée Saint-Vivant sont confisqués par l'État. Enfin, en 1773, le prince de Conti est fait prisonnier au Fort Saint-Nicolas à Marseille.
L'année suivante, le nom de La Romanée-Conti apparait pour la première fois. Puis deux expertises du domaine sont réalisées. Fin 1794, La Romanée-Conti est vendue à l'économiste et ingénieur hydrographe Nicolas Defer de la Nouerre (1740-1794). Puis en 1819, Julien-Jules Ouvrard rachète la propriété. En 1830, le vin de La Romanée-Conti est élaboré à l'illustre Clos de Vougeot. Après la mort de Julien-Jules Ouvrard en 1869, alors député de la Côte d'Or, ses neveux en héritent. Mais ils la vendent à Paul Guillemont à qui Jacques-Marie Duvault-Blochet l'achète. Jacques-Marie Duvault-Blochet est alors déjà propriétaire aux Gaudichots, Richebourg, Grands-Échézeaux et Échézeaux. Et ce propriétaire fera un excellent travail d'observation des terroirs de la Romanée-Conti.
L'histoire moderne
Dès 1912, Edmond Gaudin de Villaine achète alors avec Jacques Chambon les parts de La Romanée-Conti. Vingt-et-un ans plus tard, le domaine met la main sur La Tâche. Durant la 2de guerre mondiale, la société civile de La Romanée-Conti est créée.
En 1963, des vignes de raisins blancs sont acquises au Montrachet. Elles donneront naissance au Montrachet Grand Cru de La Romanée-Conti, un blanc si rare que la planète entière se l'arrache. En 1966, La Romanée Saint-Vivant est donnée en fermage au domaine de la Romanée-Conti par sa propriétaire, Mlle Marey Monge dernière du nom. Cette parcelle est ensuite rachetée en 1988.
Henri de Villaine, immense acteur de l'histoire du domaine de 1950 à 1974, décède en 1998. Son neveu prend sa suite. Depuis 2008, les vignes du domaine de Mérode, à savoir Corton Clos-du-roi, Bressandes et Renardes sont en fermage à La Romanée-Conti. Et cela fini de compléter la prestigieuse collection de grands crus du domaine.