L'Histoire de Dauzac est faite d'hommes visionnaires et d'idées nouvelles, qui ont permis d'exprimer depuis des siècles la quintessence de son terroir d'exception.
L'un des plus anciens domaines viticoles du Médoc.
La culture de la vigne sur ce terroir est attestée dès le XIIe siècle, et il est fait mention du « Bourdieu de Dauzac » dès 1545 dans les registres des moines bénédictins de l'Abbaye Sainte-Croix de Bordeaux, à laquelle est rattaché le domaine viticole.
Un domaine façonné par de grands négociants.
En 1622, Jean Cousseau, procureur au Parlement de Bordeaux, achète le domaine. En 1685, un riche négociant, Pierre Drouillard, fait de Dauzac l'une des plus belles exploitations viticoles du Médoc et laisse à sa mort un domaine dont « les vins sont excellents et d'un prix très considérable »… Sa fille Elisabeth, qui avait épousé Thomas-Michel Lynch, hérite du domaine. Issu d'une famille de négociants irlandais installés à Bordeaux, ce dernier perpétue l'oeuvre de son beau-père. Leur fils Jean-Baptiste Lynch, avocat et maire de Bordeaux de 1809 à 1815, fait fructifier le patrimoine familial jusqu'à sa mort, en 1836.
Château Dauzac, un Margaux de référence.
La famille Wiebroock, qui acquiert le domaine en 1841, est l'artisan de la reconnaissance de Château Dauzac comme « 5e Cru classé » dans le Classement de 1855. En 1863, les Johnston, déjà propriétaires du Château Ducru-Baucaillou, rachètent le domaine.
L'innovation : l'un des fondements de l'excellence Dauzac.
Passionné de viticulture, Nathaniel Johnston met au point à Dauzac la célèbre bouillie bordelaise, qui sauve le vignoble européen du mildiou. Jean-Jacques Bernat, qui acquiert le domaine en 1929, a l'intuition de la thermorégulation en utilisant dans les cuves des pains de glace lors de la fermentation. En 1978, le Groupement Foncier Agricole Félix Chatellier et fils confie à Emile Peynaud, le père de l'œnologie moderne, l'analyse de chaque étape de la vinification.
Le renouveau de Château Dauzac : susciter l'émotion.
En 1988, la Mutuelle d'Assurance des Instituteurs de France (MAIF) rachète Dauzac. En 1992, elle en confie la gestion aux Vignobles André Lurton. Sous la direction de Christine Lurton-de-Caix s'amorce une restauration complète du vignoble et du château. En 2013, un nouveau plan de développement est mis en place. Le nouveau directeur général de Dauzac, Laurent Fortin, a l'ambition de conforter la renaissance de Dauzac. Faire naître l'émotion en offrant une expérience unique fondée sur le plaisir d'un grand cru classé singulier : Dauzac s'affirme comme l'expression parfaite de son terroir et d'une certaine idée de l'art de vivre.
Jancis Robinson Noté 15.5/20
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Commentaires du Château
L'Histoire de Dauzac est faite d'hommes visionnaires et d'idées nouvelles, qui ont permis d'exprimer depuis des siècles la quintessence de son terroir d'exception.
L'un des plus anciens domaines viticoles du Médoc.
La culture de la vigne sur ce terroir est attestée dès le XIIe siècle, et il est fait mention du « Bourdieu de Dauzac » dès 1545 dans les registres des moines bénédictins de l'Abbaye Sainte-Croix de Bordeaux, à laquelle est rattaché le domaine viticole.
Un domaine façonné par de grands négociants.
En 1622, Jean Cousseau, procureur au Parlement de Bordeaux, achète le domaine. En 1685, un riche négociant, Pierre Drouillard, fait de Dauzac l'une des plus belles exploitations viticoles du Médoc et laisse à sa mort un domaine dont « les vins sont excellents et d'un prix très considérable »… Sa fille Elisabeth, qui avait épousé Thomas-Michel Lynch, hérite du domaine. Issu d'une famille de négociants irlandais installés à Bordeaux, ce dernier perpétue l'oeuvre de son beau-père. Leur fils Jean-Baptiste Lynch, avocat et maire de Bordeaux de 1809 à 1815, fait fructifier le patrimoine familial jusqu'à sa mort, en 1836.
Château Dauzac, un Margaux de référence.
La famille Wiebroock, qui acquiert le domaine en 1841, est l'artisan de la reconnaissance de Château Dauzac comme « 5e Cru classé » dans le Classement de 1855. En 1863, les Johnston, déjà propriétaires du Château Ducru-Baucaillou, rachètent le domaine.
L'innovation : l'un des fondements de l'excellence Dauzac.
Passionné de viticulture, Nathaniel Johnston met au point à Dauzac la célèbre bouillie bordelaise, qui sauve le vignoble européen du mildiou. Jean-Jacques Bernat, qui acquiert le domaine en 1929, a l'intuition de la thermorégulation en utilisant dans les cuves des pains de glace lors de la fermentation. En 1978, le Groupement Foncier Agricole Félix Chatellier et fils confie à Emile Peynaud, le père de l'œnologie moderne, l'analyse de chaque étape de la vinification.
Le renouveau de Château Dauzac : susciter l'émotion.
En 1988, la Mutuelle d'Assurance des Instituteurs de France (MAIF) rachète Dauzac. En 1992, elle en confie la gestion aux Vignobles André Lurton. Sous la direction de Christine Lurton-de-Caix s'amorce une restauration complète du vignoble et du château. En 2013, un nouveau plan de développement est mis en place. Le nouveau directeur général de Dauzac, Laurent Fortin, a l'ambition de conforter la renaissance de Dauzac. Faire naître l'émotion en offrant une expérience unique fondée sur le plaisir d'un grand cru classé singulier : Dauzac s'affirme comme l'expression parfaite de son terroir et d'une certaine idée de l'art de vivre.