Le Château Haut-Brion est la seule propriété hors Médoc à intégrer le classement de 1855. Et Haut Brion fût le premier château de Bordeaux à porter son propre nom alors que les Bordeaux étaient vendus anonymement. Résolument innovant, c’est aussi à Haut Brion qu’on a mis en pratique en premier le vieillissement en fût de chêne ou le soutirage.
Bien que son caractère diffère de ses cousins médocains, le potentiel de son terroir de graves n'a rien à leur envier.
Proposant un assemblage où le Merlot peut atteindre 50% en fonction des millésimes, le style du Château Haut-Brion est définitivement plus digeste et soyeux dans sa jeunesse. Muni de tanins très murs et d'une grande finesse aromatique, cet immense Pessac exhibe à maturité des notes qui s'étendent du gibier au sous-bois, en passant par les épices, un bouquet résolument séducteur.
La propriété produit également un second vin : le Clarence de Haut-Brion (autrefois appelé les Bahans de Haut-Brion).
Le blanc de Haut Brion, confidentiel, fait partie des vins que tout amateur doit gouter une fois dans sa vie.
En 1983, la famille Dillon, propriétaire de Haut Brion depuis 1935 a racheté La Mission Haut-Brion, voisin d'Haut-Brion.
Le nom de Haut-Brion est le premier à être mentionné dans l'histoire du Bordelais comme un cru reconnu. Alors que l'on pensait que le fonctionnaire londonien Samuel Pepys était le premier à l'avoir évoqué dans ses écrits en 1663, des recherches très récentes prouvent que le nom d' «Aubrion», remonte à 1521 ! En ces temps le domaine est sous la direction de la famille de Pontac.
Le domaine reste dans les mains de la famille de Pontac jusqu'au début du 19e siècle où le célèbre ministre des Affaires étrangères de Napoléon, Monsieur de Talleyrand, en fait l'acquisition. Son illustre propriétaire servait alors le grand vin d'Haut-Brion lors de grandes occasions, par conséquent le prestige du château s'en voyait décuplé.
Un demi-siècle plus tard, la seconde exposition universelle révèle au monde entier le classement de 1855 des crus de Bordeaux, bien évidemment Château Haut-Brion figure parmi les quatre meilleurs… Le succès du domaine des graves n'avait surpris personne, car il était, depuis longtemps, apprécié et acclamé par les plus fins palais, comme l'ambassadeur américain Thomas Jefferson qui ne tarissait pas d'éloges sur ce cru.
Aujourd'hui
L'histoire moderne du château commence en 1935 avec l'arrivée de Clarence Dillon, grand financier new-yorkais, à sa tête. Alors qu'il désirait mettre la main sur le Château Cheval Blanc, son impatience et des conditions climatiques défavorables, l'amènent à se tourner vers Haut-Brion. De nos jours, le château est encore dirigé par la société « Domaine Clarence Dillon SAS ». L'implication et les investissements de la famille Dillon durant le siècle dernier ont permis à Haut-Brion de garder son image de Premier Grand Cru Classé, produisant chaque année l'un des meilleurs vins du monde…
It is fun to go back and forth between the 1995 and 1996, two superb vintages for Haut-Brion. The 1995 seems to have sweeter tannin and a bit more fat and seamlessness when compared to the more structured and muscular 1996. Certainly 1995 was a vintage that the brilliant administrator Jean Delmas handled flawlessly. The result is a deep ruby/purple-colored wine with a tight but promising nose of burning wood embers intermixed with vanilla, spice box, earth, mineral, sweet cherry, black currant, plum-like fruit, medium to full body, a high level of ripe but sweet tannin, and a finish that goes on for a good 40-45 seconds. This wine is just beginning to emerge from a very closed state where it was unyielding and backward.
Just lovely wine, and the only one that was not dominated by a single variety, being a Cabernet/Merlot blend. Excellent lustrous, nuanced ruby.. Clearly a very fine mature wine. Strong liquorice notes (Haut-Brion 'warm bricks' earthiness?) For a second I wondered if it was a 1998 Hermitage. Very complex. Spread across the palate. My guess is that no one dared guess it was a first growth but we were looking for appreciation in the comments box...
Couleur sombre, d'intensité moyenne et évoluée. Nez très aromatique, au fruité mûr qui merlote. Nuances de cèdre. Bouche agréable, au déroulé trop rapide. Sensation de fluidité. Longueur moyenne. Résultat étonnant pour ce millésime réputé.
Cette magnifique propriété totalement enclavée dans l'agglomération Bordelaise est un des plus beaux fleurons de la viticulture française. Le 1995 est une splendide réussite qui s'approche, sans les atteindre complètement, des grandioses 1989 et 1990. Robe très colorée, nez intense et chaleureux de fruits murs, d'épices , de vanille et la note fumée caractéristique du Pessac. Bouche somptueuse, très mure, suave aux tannins fondus, conséquence d'un millésime à l'ensoleillement généreux. La finale soutenue par une délicate acidité est parfaitement équilibrée. Vous pouvez l'ouvrir dès maintenant !