Ce château, situé au sud-ouest du village de Saint-Emilion, profite d'un très beau terroir lui permettant de produire un vin riche et opulent. En effet, Robert Parker le considère comme un des vins plus séduisants et exotiques de la région bordelaise. L'élevage en barrique de 18 à 24 mois lui confère des saveurs subtiles d'épices douces qui se fondent élégamment dans le beau fruité de ce cru. Un vin soyeux, rond et très charmeur vous attend dans chaque bouteille de Monbousquet.
Histoire du Château
Les origines du château Monbousquet remontent à 1540 alors qu'un dénommé François de Lescours est propriétaire. Un siècle plus tard, le château devient la propriété d'Henri de Gères qui fait aménager la demeure en résidence en 1684. En 1750, Jean de Gères hérite du vignoble qui passe ensuite à son fils puis qui la lègue à son tour à sa fille, Jeanne, épouse de François de Carles. Sous l'impulsion de la famille Carles, Monbousquet va connaître une période d'ascension où la qualité du vin va croître de pair avec la notoriété du château. Plusieurs propriétaires se succèdent durant le 19e siècle mais c'est le comte Vassal de Montviel, durant sa courte tutelle (1858-1877) qui marquera le plus son histoire. Il porte le vignoble jusqu'à ses dimensions actuelles de 32 hectares, à l'époque un des plus grands et mieux entretenus de la région de Saint-Emilion. Cependant, ses dettes le contraignent à se séparer de la propriété en 1877. Le vin de Monbousquet était alors répertorié comme « Cru Bourgeois » dans le fameux guide « Cocks et Féret ». Malheureusement le domaine perd sa notoriété au début du 20e siècle et il faudra attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour qu'il retrouve son image d'antan. Un nouveau souffle arrive avec Daniel Querre en 1945. Ce maître vigneron et œnologue s'attache pendant 30 ans à restructurer le vignoble, ses héritiers perpétueront ses efforts jusqu' en 1992.
Viennent ensuit Gérard et Chantal Perse, des producteurs engagés qui font la gloire de Monbousquet. Le vignoble est entièrement structuré et drainé. La demeure fait aussi l'objet d'une rénovation et un nouveau chai de vieillissement est construit. Ces efforts ne tardent pas à porter leurs fruits et en 2006 le château accède au rang de grand cru classé. Porté par l'élan de Gérard Perse, ce cru s'inscrit durablement dans la catégorie des grands vins de Saint-Emilion.
Aujourd'hui
Le château produit aussi, sur un hectare, un joli vin blanc issu de sauvignon blanc et sauvignon gris. Le rouge, quant à lui, continue d'impressionner. Tant que Robert Parker lui-même reconnaît son ascension prodigieuse : « Chaque Monbousquet produit sous la houlette de Gérard Perse est exceptionnel. »
Robert Parker Noté 94/100
Wine Spectator Noté 94/100
James Suckling Noté 95/100
La Revue du Vin de France Noté 16.5/20
Jancis Robinson Noté 16/20
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Commentaires du Château
Ce château, situé au sud-ouest du village de Saint-Emilion, profite d'un très beau terroir lui permettant de produire un vin riche et opulent. En effet, Robert Parker le considère comme un des vins plus séduisants et exotiques de la région bordelaise. L'élevage en barrique de 18 à 24 mois lui confère des saveurs subtiles d'épices douces qui se fondent élégamment dans le beau fruité de ce cru. Un vin soyeux, rond et très charmeur vous attend dans chaque bouteille de Monbousquet.
Histoire du Château
Les origines du château Monbousquet remontent à 1540 alors qu'un dénommé François de Lescours est propriétaire. Un siècle plus tard, le château devient la propriété d'Henri de Gères qui fait aménager la demeure en résidence en 1684. En 1750, Jean de Gères hérite du vignoble qui passe ensuite à son fils puis qui la lègue à son tour à sa fille, Jeanne, épouse de François de Carles. Sous l'impulsion de la famille Carles, Monbousquet va connaître une période d'ascension où la qualité du vin va croître de pair avec la notoriété du château. Plusieurs propriétaires se succèdent durant le 19e siècle mais c'est le comte Vassal de Montviel, durant sa courte tutelle (1858-1877) qui marquera le plus son histoire. Il porte le vignoble jusqu'à ses dimensions actuelles de 32 hectares, à l'époque un des plus grands et mieux entretenus de la région de Saint-Emilion. Cependant, ses dettes le contraignent à se séparer de la propriété en 1877. Le vin de Monbousquet était alors répertorié comme « Cru Bourgeois » dans le fameux guide « Cocks et Féret ». Malheureusement le domaine perd sa notoriété au début du 20e siècle et il faudra attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour qu'il retrouve son image d'antan. Un nouveau souffle arrive avec Daniel Querre en 1945. Ce maître vigneron et œnologue s'attache pendant 30 ans à restructurer le vignoble, ses héritiers perpétueront ses efforts jusqu' en 1992.
Viennent ensuit Gérard et Chantal Perse, des producteurs engagés qui font la gloire de Monbousquet. Le vignoble est entièrement structuré et drainé. La demeure fait aussi l'objet d'une rénovation et un nouveau chai de vieillissement est construit. Ces efforts ne tardent pas à porter leurs fruits et en 2006 le château accède au rang de grand cru classé. Porté par l'élan de Gérard Perse, ce cru s'inscrit durablement dans la catégorie des grands vins de Saint-Emilion.
Aujourd'hui
Le château produit aussi, sur un hectare, un joli vin blanc issu de sauvignon blanc et sauvignon gris. Le rouge, quant à lui, continue d'impressionner. Tant que Robert Parker lui-même reconnaît son ascension prodigieuse : « Chaque Monbousquet produit sous la houlette de Gérard Perse est exceptionnel. »