INFORMATION IMPORTANTE : Nos chais seront fermés du 27 décembre 2024 au 1er janvier 2025 inclus. Dernières expéditions le 26 décembre 2024.
Certainement un des crus classés les mieux situés du Médoc, à un jet de pierre de l'estuaire, son vignoble profite du microclimat stable généré par ce large cours d'eau. Par conséquent les baies arrivent à une maturité homogène quelques jours avant les vignobles voisins. Un avantage naturel considérable qui permet à Montrose d'obtenir une grande qualité avec beaucoup de régularité. Les vins proposent des arômes de cassis très mûrs qui avec le temps se déclinent sur des nuances exquises de cuir, de bois de cèdre et d'épices.
L'histoire de tous les grands châteaux bordelais se croise par le biais d'une personne très importante dans l'histoire bordelaise, Alexandre de Ségur, surnommé aussi le prince des vignes. Alors qu'il hérite de Mouton, Lafite et Latour, son fils Nicolas entre en possession de Calon dont il déclare « je fais déjà du vin à Latour, Lafite, mais mon cœur est à Calon ». Il établit donc un niveau d'excellence à atteindre pour ce terroir de Saint-Estèphe, dont il a déjà repéré le potentiel.
Le domaine passe ensuite dans les mains de la famille Dumoulin, dont le fils va remarquer un coin oublié couvert de bruyères à la floraison rose. Persuadé du potentiel de cette lande il la fait défricher et la plante en vignes. Un château s'y construit ensuite, vous l'avez compris il s'agit de la naissance de Montrose. Lorsque les Dumoulin vendent Calon en 1824, ils conservent judicieusement le château Montrose. Trente-et-un ans plus tard lors du classement de 1855, ils obtiendront tous deux le rang de Second Cru Classé.
Cinq ans plus tard, la famille se défait du domaine au profit de Mathieu Dollfus, qui s'investit autant humainement que financièrement dans le domaine. Il aménage des ateliers, maisons pour les vignerons, parc à bœufs, le château Montrose est finalement presque un petit village.
En 1896 un nouveau propriétaire Louis Victor Charmolüe arrive. Il faut noter que ce dernier est né au château Figeac à Saint-Emilion, une référence, bien sûr, de très bon augure. La famille Charmolüe tiendra le domaine jusqu'en 2006.
Aujourd'hui
Depuis 2006, ce sont les frères Martin et Olivier Bouygues qui dirigent le château Montrose. Un grand projet de rénovation va rapidement suivre (2007-2013), un nouveau chai est construit et le château possède désormais les meilleurs équipements viti-vinicoles.
Dans la continuité de leurs prédécesseurs, Martin et Olivier Bouygues désirent continuellement valoriser ce terroir exceptionnel.
Tasted at the vertical in London, the 2005 Montrose came and delivered the goods. This was the best example of the 2005 that I have tasted, perhaps a wine that is going to prove that, the longer wine lovers can resist temptation. It is a blend of 65% Cabernet Sauvignon, 31% Merlot, 3.5% Cabernet Franc and .5% Petit Verdot picked between 23 September and 9 October. The bouquet is extremely detailed, displaying more red berry fruit compared to the 2010 Montrose that leans towards black. Graphite and cedar emerge with time, even an unusual floral scent that is uncommon with respect to this property, whilst all the time retaining fantastic focus and delineation. The palate is medium-bodied with a ferrous tincture on the entry. There are the first signs of secondary notes (dried leaves and bay leaf), but it is the tannic backbone and the precision that really defines this Montrose at the moment. For certain, it is masculine and structured, yet it has enormous potential, perhaps more than was suggested when it was first released? This is for the long term, but you know that already. (...).
Dégusté lors d'une verticale à Londres, Montrose 2005 a tenu ses promesses. C'est le meilleur vin de ce millésime 2005 que j'ai goûté (…). Il est issu d'un assemblage de 65% de cabernet sauvignon, 31% de merlot, 3,5% de cabernet franc et 5% de petit verdot (…). Le bouquet est extrêmement sophistiqué et présente plus de fruits rouges que le Montrose 2010 qui penche vers les fruits noirs. Le graphite et le cèdre émergent avec l'aération, on décèle un parfum floral inhabituel par rapport à ce château, tout en conservant une concentration et une structure fantastique. La bouche est moyennement corsée avec une note ferreuse en début de bouche. Il y a les premiers signes de notes secondaires (feuilles séchées et laurier), mais c'est l'ossature tannique et la précision qui définissent vraiment ce Montrose pour l'instant. Certes, il est masculin et structuré, mais il a un potentiel énorme, peut-être plus que ce qui avait été suggéré lors de sa première dégustation ? C'est pour le long terme, mais vous le savez déjà. (...).
This is still a bit dark and brooding, with a charcoal frame around well-steeped fig and black currant fruit. The long finish lets a deep river of smoldering tobacco and warm stone notes course through. Austere and seemingly taciturn, yet thoroughly beautiful. May not be your style, but this is undeniable.
This continues to be very tight yet I loved drinking it the other night at dinner. Loads of spices, berries, meat, cloves and chocolate on the nose. Full body with soft, silky tannins and lots of rich fruit. Still chewy. This is just starting to open up now. Drink or hold.
Logo sur le bouchon : JL. Couleur sombre, intense, belle et jeune. Nez fin, fruité, mûr, complexe et crémeux. Entrée en bouche ample. Le vin se développe puissant, dense et très serré, avec du goût et de la profondeur. Finale un tantinet austère, mais savoureuse.
Encore jeune et serré, dense et frais, ce grand vin doit encore être attendu. L'ensemble donnera un très beau classique d'ici une décennie.
Tasted blind. Sweet, luscious nose. Lots of raciness and grace. Masses of tannin buried under really rather fine fruit. Dry but not drying finish. Pretty sophisticated.
95/100
The 2005 Montrose continues to drink beautifully, with a complex yet powerful bouquet of blackcurrants, black raspberries, new saddle leather, tobacco leaf, and spice. This beauty has a medium to full-bodied mouthfeel, a supple style, sweet tannins, and is a charming, layered and ready to go Montrose that has loads to love. It continues to be surprisingly accessible and is a beauty to drink over the coming two decades.
L'année 2005 restera dans les mémoires comme l'année de la sécheresse. En effet, le déficit hydrique a été particulièrement constant : à l'approche des vendanges, le cumul des précipitations est inférieur de moitié à la moyenne des 30 dernières années. Encore une fois, nos sous-sols argileux vont jouer un rôle prépondérant. En revanche, les températures ont été remarquablement favorables, en particulier durant l'été avec une parfaite alternance entre journées chaudes et nuits fraîches, gage d'une très bonne maturation des raisins.
Sans avoir le caractère charmeur et opulent du 2003, 2005 impressionne par une puissance exceptionnelle, la pureté du fruit et l'extraordinaire élégance qui s'en dégage.
Grand millésime classique sans aucune austérité mais typiquement bordelais.