Il existe un domaine de l'appellation Margaux qui, seul, peut prétendre à s'approcher de la qualité des Premiers Crus Classés. « Troisième officiel, second officieux et premier en puissance » affirment d'ailleurs les familles Sichel et Mälher-Besse, propriétaires depuis 1938 du Château Palmer. On ne peut que confirmer que le rang de ce cru mythique est en décalage avec le classement de 1855 et son rang de Troisième Grand Cru Classé.
Château Palmer dessine un vin d'exception délicat, subtil et parfumé où se mêlent les fruits, les fleurs et les épices. Les tanins d'une suavité remarquable transposent ce terroir unique, conduit aujourd'hui en biodynamie. Palmer c'est l'équilibre entre la richesse aromatique et une structure d'un soyeux éclatant, c'est un vin au charme incomparable.
Histoire du Château
Le Général Palmer est un Officier britannique qui achète auprès de la famille Gasq un domaine dans le village de Margaux en 1814. Le Général, qui est un homme de passion, sacrifie beaucoup de temps et d'argent dans ce domaine. Il agrandit le vignoble pour atteindre 82 hectares en 1830. Pour des raisons financières, il devra vendre sa propriété en 1843. Son nom et son dévouement pour l'excellence resteront eux, inhérents au Château.
En juin 1853, deux frères banquiers et rivaux des Rothschild, les Péreires, se portent acquéreurs du château. Ses derniers sont, eux aussi, des personnages hors du commun, enrichis par la reconstruction de la France sous Napoléon III. Ils sont plus connus pour la création de la célèbre station balnéaire d'Arcachon.
Seulement deux ans plus tard le Château est classé au rang de Troisième Cru Classé, alors qu'il est considéré être du niveau des Premiers Crus Classés par bien des dégustateurs. Les Péreires continuent d'embellir le Château Palmer et de réorganiser le vignoble. La fin du XIXe siècle et le début du XXe ne sont guère cléments pour le vignoble bordelais et la crise de 1930 forçera les banquiers à céder le Château. Celui-ci sera repris par quatre familles bordelaises, dont les Mähler-Besse et les Sichel, qui sont à ce jour toujours actionnaires du Château.
Après les drames de la Seconde Guerre mondiale, les années 50 voient la reconstruction du vignoble. Grâce à l'appui de la Famille Chardon, une dynastie de régisseurs présents à Château Palmer depuis 1893, et l'investissement des propriétaires, Château Palmer s'inscrit dans l'histoire en sublimant certains millésimes comme 1961, encore noté 99 par Robert Parker, qui constitue une véritable légende à Margaux.
Aujourd'hui
En 2004 les actionnaires confient les rênes de Château Palmer à Thomas Duroux, ingénieur agronome et œnologue. A 34 ans il apporte ses dix ans d'expérience acquise à travers le monde chez les plus grands (Toscane, Californie…). Toujours en quête d'absolu, ce dernier innove par la tradition. Des graves sableuses en surface et argileuses en profondeur forment ce terroir unique qui est au cœur du style Palmer. « Ce qui est fascinant, c'est que, malgré quatre-cents ans d'histoire, on n'a pas encore tout révélé, on dévoile progressivement de nouvelles choses ».
Robert Parker Noté 97+
Wine Spectator Noté 95/100
James Suckling Noté 98/100
Jean Marc Quarin Noté 95/100
Vinous Noté 96+
Jancis Robinson Noté 17.5/20
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Commentaires du Château
Il existe un domaine de l'appellation Margaux qui, seul, peut prétendre à s'approcher de la qualité des Premiers Crus Classés. « Troisième officiel, second officieux et premier en puissance » affirment d'ailleurs les familles Sichel et Mälher-Besse, propriétaires depuis 1938 du Château Palmer. On ne peut que confirmer que le rang de ce cru mythique est en décalage avec le classement de 1855 et son rang de Troisième Grand Cru Classé.
Château Palmer dessine un vin d'exception délicat, subtil et parfumé où se mêlent les fruits, les fleurs et les épices. Les tanins d'une suavité remarquable transposent ce terroir unique, conduit aujourd'hui en biodynamie. Palmer c'est l'équilibre entre la richesse aromatique et une structure d'un soyeux éclatant, c'est un vin au charme incomparable.
Histoire du Château
Le Général Palmer est un Officier britannique qui achète auprès de la famille Gasq un domaine dans le village de Margaux en 1814. Le Général, qui est un homme de passion, sacrifie beaucoup de temps et d'argent dans ce domaine. Il agrandit le vignoble pour atteindre 82 hectares en 1830. Pour des raisons financières, il devra vendre sa propriété en 1843. Son nom et son dévouement pour l'excellence resteront eux, inhérents au Château.
En juin 1853, deux frères banquiers et rivaux des Rothschild, les Péreires, se portent acquéreurs du château. Ses derniers sont, eux aussi, des personnages hors du commun, enrichis par la reconstruction de la France sous Napoléon III. Ils sont plus connus pour la création de la célèbre station balnéaire d'Arcachon.
Seulement deux ans plus tard le Château est classé au rang de Troisième Cru Classé, alors qu'il est considéré être du niveau des Premiers Crus Classés par bien des dégustateurs. Les Péreires continuent d'embellir le Château Palmer et de réorganiser le vignoble. La fin du XIXe siècle et le début du XXe ne sont guère cléments pour le vignoble bordelais et la crise de 1930 forçera les banquiers à céder le Château. Celui-ci sera repris par quatre familles bordelaises, dont les Mähler-Besse et les Sichel, qui sont à ce jour toujours actionnaires du Château.
Après les drames de la Seconde Guerre mondiale, les années 50 voient la reconstruction du vignoble. Grâce à l'appui de la Famille Chardon, une dynastie de régisseurs présents à Château Palmer depuis 1893, et l'investissement des propriétaires, Château Palmer s'inscrit dans l'histoire en sublimant certains millésimes comme 1961, encore noté 99 par Robert Parker, qui constitue une véritable légende à Margaux.
Aujourd'hui
En 2004 les actionnaires confient les rênes de Château Palmer à Thomas Duroux, ingénieur agronome et œnologue. A 34 ans il apporte ses dix ans d'expérience acquise à travers le monde chez les plus grands (Toscane, Californie…). Toujours en quête d'absolu, ce dernier innove par la tradition. Des graves sableuses en surface et argileuses en profondeur forment ce terroir unique qui est au cœur du style Palmer. « Ce qui est fascinant, c'est que, malgré quatre-cents ans d'histoire, on n'a pas encore tout révélé, on dévoile progressivement de nouvelles choses ».