INFORMATION IMPORTANTE : Nos chais seront fermés du 27 décembre 2024 au 1er janvier 2025 inclus. Dernières expéditions le 26 décembre 2024.
Tasted at the Mouton-Rothschild vertical in London, the 2006 Mouton-Rothschild was really the wine that put winemaker Philippe Dhalluin on the map, in the sense that unlike the 2005 born in a great vintage, this 2006 had to transcend it. It remains one of the standouts of the growing season and actually replicates previous showings just the week earlier and in January. As expected, the nose has quite brilliant delineation with blackberry, graphite, here an almost cold slate-like scent. The palate is harmonious with the carefully judged acidity, fine-grain tannin and immense detail on the finish. Recent bottles suggest that it may close up for several years, in which case, either enjoy this in the next few months or cellar this for a few years and receive vinous dividends down the line.
This is in an interesting spot right now, still sporting some youthful blackberry, cassis and plum fruit, with only secondary hints starting to emerge. Yet those secondary hints are very tantalizing, with well-worn cedar, tobacco and sanguine notes adding range and cut. There's a freshness throughout, yet also a supple edge, which allows the fruit to drape prettily on the finish.--Non-blind Mouton-Rothschild vertical (March 2017). Drink now through 2034.
This is an eye-opener with a tight core of complex fruit character as well as subtle chocolate and spices. Full body, firm tannins and a classy finish. Holding back. Much better than expected. A vintage forgotten.
Couleur sombre, intense et à peine évoluée. Nez intense, fin, subtil, dont la touche toastée annonce Mouton. Jolie entrée en bouche soyeuse, puis le vin manque un peu de gras au milieu, mais se montre savoureux. Saveur de café et de toast en finale. Du goût.
Commentaires du Château
« Premier je suis, second je fus, Mouton ne change »
Sans aucun doute le plus flamboyant des quatre fantastiques du Médoc, aussi bien dans son style que dans son habillage. Mouton Rotschild a toujours été résolument plus moderne que ses voisins, recherchant toujours la concentration et la richesse. De par son côté artistique, ce merveilleux Pauillac attire l'œil sur les vins de Bordeaux, il est depuis longtemps un porte-drapeau pour les châteaux de la région. On ne peut en espérer de meilleur…
Château Mouton Rothschild Premier Grand Cru Classé est dominé par le cabernet sauvignon. Il est généralement puissant avec une robe presque opaque et de couleur pourpre. La crème de cassis, le graphite, le chêne et les épices composent un bouquet au spectre aromatique très large qui se déclinera, avec les années et même les décennies, sur des notes plus évoluées de tabac, de fumé et de cèdre.
Histoire du Château
L'histoire du château commence en 1853 lorsque le Baron Nathaniel de Rothschild acquiert le Château Brane-Mouton. Il en change le nom : Mouton Rothschild est né. Le domaine attendra le début des années 1920 et l'arrivée du Baron Philippe pour connaître un essor conséquent. Sa contribution au monde du vin est inestimable. Sa première décision de poids est l'embouteillage au château, un concept nouveau à une époque où le vin était livré aux négociants en barriques. Cette décision, qui fait bientôt l'unanimité à Bordeaux, implique forcément une plus grande capacité de stockage. Pour allier l'utile à l'agréable, le Baron Philippe demande à l'architecte Charles Siclis de concevoir le spectaculaire « Grand chai ». En 1945, le Baron sollicite l'artiste Philippe Julian pour illustrer les bouteilles du millésime de la victoire, une idée de génie qui entamera une tradition unique dans le monde du vin. Une histoire d'amour, qui ne se terminera pas de si tôt entre l'art et le vin, est alors entamée.
Par un long combat le Baron Philippe obtient la modification de Mouton Rothschild au classement de 1855 et il accède, en 1973, au rang de Premier Cru Grand Cru Classé. Il rejoint ainsi une élite à laquelle il était logiquement destiné.
À la disparition du baron en 1988, Philippine de Rothschild reprend les rênes et poursuit le rêve de son père. Elle crée d'ailleurs, en 1993, un second vin « le petit mouton » élaboré avec le même soin que son grand frère. Ce dernier est issu des plus jeunes vignes du domaine. Cette seconde sélection confirme le souci de qualité de la famille Rothschild et le grand vin ne s'en trouve que plus concentré.
En 2012, un splendide cuvier voit le jour sous l'impulsion de Philippine de Rothschild.
Depuis la disparition de la baronne en 2014, ce sont ses trois enfants qui dirigent aujourd'hui l'empire Rothschild dont Mouton reste l'étendard.