Sitting next to my former colleague, Pierre Antoine Rovani, at one of the tastings, he commented that he didn't like the striking green note in the aromatics of this wine, which I didn't detect at all, and a subsequent bottle at another tasting did not reveal it either. I do think there is a hint of bay leaf and a meatiness to it. In short, I find this to be a spectacular Pichon Lalande. Dense purple in color, with loads of coffee, mocha, creme de cassis, and chocolate notes, this is a somewhat unusual blend of 50% Cabernet Sauvignon, 34% Merlot, and a whooping 10% Petit Verdot, with a little bit of Cabernet Franc. The Petit Verdot certainly gives the wine more of a tapenade, floral note, which I think can be interpreted by some as herbal. This is a rich, opulent, stunning Pichon Lalande that is beginning to drink beautifully, yet should continue to improve for at least another 10-15 years and last 30 or more years.
This has pronounced bay and cassis bush aromas that impart lots of peppery and herbaceous lift, but this is hardly on the lean side as there's a well of gorgeously pure currant and blackberry fruit notes at the core. The finish is sleek and glistening as an iron note takes over.
I love the nose of cedar and fruit, with hints of sweet tobacco and plums. Full and round, with pretty dense fruit and a long, silky finish. Complex and beautiful. You could drink it now, but I would still wait. This continues to evolve in the glass, showing notes of porcini. This could be the new 1982.
Commentaire du vin
Sensuel, séducteur, soyeux… Les superlatifs manquent pour décrire un vin sur lequel de nombreux critiques se rejoignent. Il est rare d'entendre d'un médoc qu'il est assez rond pour être bu « jeune ». La souplesse et la finesse de ce cru lui valent pourtant cette réputation. Cette accessibilité est en partie due à une large proportion de merlot (35%), relativement grande pour la commune. Bien qu'il soit charnu et tendre, ce cru de Pauillac reste suffisamment tannique, profond et riche pour évoluer sur les 10 à 20 prochaines années.
Histoire du Château
En 1850, le domaine Pichon Longueville est séparé, une partie ira au Baron Raoul Pichon (pour créer le domaine Pichon Baron), tandis que la seconde reviendra à ses trois sœurs ; l'une d'entre elles, Virginie, épouse du comte de Lalande. Elle décide d'administrer les parts de ses sœurs et de gérer la propriété et commande à un architecte bordelais, Duphot, la résidence que nous connaissons aujourd'hui, inspirée de l'hôtel de Lalande à Bordeaux où son mari avait passé son enfance. La comtesse est animée d'une grande passion pour la vigne et le vin, elle laissera au domaine bien plus que son nom…
Bien que le château accède au rang de second cru classé en 1855, la fin du 19e et le début du 20e siècle sont difficiles pour les grands domaines bordelais et une suite de crises (phylloxéra, guerres, etc.) porte un coup fatal à l'économie viticole. Par conséquent, les héritiers de la comtesse vendent le domaine à Édouard et Louis Miailhe en 1925.
Les deux frères réalisent un travail rigoureux de réorganisation qui contribue grandement à la renaissance du domaine. En 1978, c'est à nouveau une femme qui va marquer l'histoire de ce château : May Eliane de Lencquesaing, fille d'Edouard Miailhe. Grande voyageuse, elle va porter le nom de comtesse de Lalande au-delà de nos frontières et par ses investissements permettre la production d'un vin d'une qualité constante et remarquable.
Aujourd'hui
En 2007, Madame de Lencquesaing prend la décision courageuse de transmettre son château à la maison de Champagne Louis Roederer. Une décision qui permet au domaine de poursuivre son ambition de prestige et d'excellence.