The 2010 Pichon Lalande is performing extremely well and at the top of the range I predicted several years ago. A final blend dominated much more by Cabernet Sauvignon than usual (66% Cabernet Sauvignon, 24% Merlot, 7% Cabernet Franc and the rest Petit Verdot), the wine is a tighter, more tannic and structured version of this famed Pauillac, which often tends to have more of a St-Julien-like personality than most Pauillacs. Structured, backward and tannic, yet showing a fat mid-palate that is more savory, broader and more expansive than I remember from barrel, this wine is somewhat reminiscent of the 1986, given the Cabernet Sauvignon domination of the blend. Full-bodied, impressively endowed, and less sexy and velvety than normal, this is a somewhat different style of Pichon Lalande than most readers have been used to. Whether you like it more or less will depend on your point of view, but this wine, unlike most Pichon Lalandes, needs a good 5-7 years of cellaring and should keep for 30+ years.
Le Pichon Comtesse de Lalande 2010 se déguste extrêmement bien aujourd'hui et se situe au sommet de son évolution. Un assemblage final dominé beaucoup plus par le cabernet sauvignon que d'habitude (66% cabernet sauvignon, 24% merlot, 7% cabernet franc et le reste en petit verdot), le vin est une version plus serrée, plus tannique et structurée de ce célèbre Pauillac, qui présente souvent une personnalité plus dans le style de Saint-Julien que la plupart des Pauillacs. Structuré et tannique, tout en montrant un milieu de bouche gras, plus savoureux, plus large et plus expansif que je ne m'en souviens en barrique, ce vin rappelle un peu le 1986, étant donné la domination du cabernet sauvignon sur l'assemblage. Corsé, doté d'un corps impressionnant, moins velouté que d'habitude, c'est un style de Pichon Comtesse de Lalande quelque peu différent de celui auquel la plupart des adeptes ont été habitués. Que vous l'aimiez plus ou moins dépendra de votre point de vue, mais ce vin, contrairement à la plupart des Pichon Comtesse de Lalande, a besoin d'une bonne garde de 5-7 ans et devrait se conserver pendant plus de 30 ans.
Vibrant and silky, this slides down almost too easily, with delicious red and black currant fruit laced with hints of anise, violet and black tea. A flicker of singed balsa wood keeps the finish going along.
This is a pretty and refined Pichon Lalande. Aromas of blueberries and blackberries with hints of earth and mushrooms. Full body, with velvety tannins and a juicy finish.
Le voici mieux défini qu'en primeur avec une note en hausse. Nez suave, pur, fruité et vanillé. Bouche suave aussi, juteuse, très aromatique, fraîche, mûre et savoureuse à la texture tanique noble. Belle longueur.
More intense on the nose than the Réserve de la Comtesse. Very supple and sweet on the top with masses and masses of well-managed tannins underneath. The limit of ripeness, I'd say, but it's not overripe. Needs real patience but it should be rewarded.
Commentaire du vin
Sensuel, séducteur, soyeux… Les superlatifs manquent pour décrire un vin sur lequel de nombreux critiques se rejoignent. Il est rare d'entendre d'un médoc qu'il est assez rond pour être bu « jeune ». La souplesse et la finesse de ce cru lui valent pourtant cette réputation. Cette accessibilité est en partie due à une large proportion de merlot (35%), relativement grande pour la commune. Bien qu'il soit charnu et tendre, ce cru de Pauillac reste suffisamment tannique, profond et riche pour évoluer sur les 10 à 20 prochaines années.
Histoire du Château
En 1850, le domaine Pichon Longueville est séparé, une partie ira au Baron Raoul Pichon (pour créer le domaine Pichon Baron), tandis que la seconde reviendra à ses trois sœurs ; l'une d'entre elles, Virginie, épouse du comte de Lalande. Elle décide d'administrer les parts de ses sœurs et de gérer la propriété et commande à un architecte bordelais, Duphot, la résidence que nous connaissons aujourd'hui, inspirée de l'hôtel de Lalande à Bordeaux où son mari avait passé son enfance. La comtesse est animée d'une grande passion pour la vigne et le vin, elle laissera au domaine bien plus que son nom…
Bien que le château accède au rang de second cru classé en 1855, la fin du 19e et le début du 20e siècle sont difficiles pour les grands domaines bordelais et une suite de crises (phylloxéra, guerres, etc.) porte un coup fatal à l'économie viticole. Par conséquent, les héritiers de la comtesse vendent le domaine à Édouard et Louis Miailhe en 1925.
Les deux frères réalisent un travail rigoureux de réorganisation qui contribue grandement à la renaissance du domaine. En 1978, c'est à nouveau une femme qui va marquer l'histoire de ce château : May Eliane de Lencquesaing, fille d'Edouard Miailhe. Grande voyageuse, elle va porter le nom de comtesse de Lalande au-delà de nos frontières et par ses investissements permettre la production d'un vin d'une qualité constante et remarquable.
Aujourd'hui
En 2007, Madame de Lencquesaing prend la décision courageuse de transmettre son château à la maison de Champagne Louis Roederer. Une décision qui permet au domaine de poursuivre son ambition de prestige et d'excellence.