Believe it or not, the 1990 Leoville Barton can actually be drunk - something that cannot be said about the broodingly backward, still excruciatingly tannic 1982. The exceptionally concentrated 1990 reveals more polished, sweeter tannins along with a big, sweet kiss of black currant, forest floor, cedar, and spice box notes. While it still has some tannins to shed, this full-bodied, powerful, long wine is approachable. It should continue to evolve for another two decades.
Dark ruby color with a red edge. Subtle aromas ofblack cherry and plum, with hints of mineral andsmoke. Full-bodied, with a compacted fruitstructure, firm tannins and a long finish. Asoutstanding as it should be.
Très bon vin bouqueté au nez avec des notes de cèdre et fruits rouges. La bouche plaît pour son beau toucher caressant, son fruité précis, ses tanins raffinés et sa longueur rappelant le goût des Médocs à point. Seul le milieu de bouche manque de puissance.
Crimson with a ruby rim and a classic cigar-box and tobacco-leaf nose. An interesting battle going on in the glass between the generally austere, straight-backed style of Barton and the lusciousness of the vintage. Aromatic sweet start and then a dry, even slightly tannic finish. Light hint of dead leaves (those famous dead tulips of Anthony Barton's?), almost of decay. Great balance. Bravo!
Commentaires du Château
Le château Léoville Barton, Deuxième Grand Cru Classé à Saint-Julien est un des plus beaux domaines de l'appellation. Ce terroir propose des vins plus charnus et amples que ceux de Pauillac, tout en gardant la légendaire finesse bordelaise. Les cabernets, principalement de vieilles vignes, assurent la production de vins de garde charpentés, bien équilibrés par le merlot qui amène beaucoup de rondeur et de fruit à l'assemblage. Les vins de Léoville-Barton sont parmi les plus puissants de l'appellation, d'une couleur presque noire. Ils sont dominés par des arômes de sous-bois, de crème de cassis avec beaucoup de longueur et une finale de torréfaction.
Histoire du Château
La famille irlandaise Barton acquit le château Langoa et une partie du grand domaine de Léoville au début du 18ème siècle. L'absence d'installations (chai, bâtiments, etc.) dans la partie du vignoble de Léoville Barton force Hugh Barton à vinifier au Château Langoa.
Très tôt les différences entre les deux domaines se font ressentir, bien que sur le même terroir bien drainé de graves reposant sur une couche argilo-calcaire. On voit bien que Langoa est plus fin et subtil, mais que la charpente de Léoville lui permet de vieillir d'une manière plus intéressante.
Anthony Barton arrive à la tête des deux châteaux en 1983, un excellent millésime qui en suivait un exceptionnel, tous deux permettant aux Barton de sublimer le grand potentiel de leurs deux châteaux. L'enthousiasme d'Anthony ainsi que de subtiles modifications dans le processus de vinification permettent bientôt à ce château de connaître le succès florissant que nous connaissons aujourd'hui.
Aujourd'hui…
Lilian Barton Sartorius, fille d'Anthony Barton, est désormais à la tête du domaine. Elle est rejointe par sa fille Mélanie et sont toutes deux secondées par François Bréhant, directeur technique de Léoville Barton et Langoa Barton. Jacques et Eric Boissenot sont tous deux au cœur de l'équipe technique et contribuent à l'essor de ce Deuxième Grand Cru Classé.